Psychologie du Bélier
La symbolique printanière comme saisonnalité heureuse
C’est le début du Printemps, c’est le temps du renouveau et c’est enfin le retour à la vie qui définissent la saisonnalité du Bélier ! Il est par conséquent le signe du commencement. D’où son impétuosité, sa juvénilité, sa fougue : il est capable de tout donner, d’aller au bout de ses forces, car il sait qu’elles sont une ressource inépuisable, comme le sont celles du Printemps pour la nature. D’autre part, parce qu’il est un signe dit « Cardinal », le Bélier démarre un nouveau cycle dans le Zodiaque, ce qui explique que les natives et natifs aient comme stimulant le plus fort le moment d’engendrement de toute chose.
Spontané, flamboyant, impulsif et même violent, le Bélier a vraiment ce « feu sacré » : il quitte la nuit de l’hiver pour redonner à la nature sa vive fécondité. Il y a donc à la fois du désir, une puissance créatrice phénoménale et l’envie de mordre la vie à pleines dents.
Positionnement sur l’axe des temps et rythme vital
Il est toujours intéressant de savoir pour quelle position temporelle nous sommes programmés astrologiquement. Avons-nous besoin de nous ancrer dans le passé, de cultiver les souvenirs ? Devons-nous uniquement nous focaliser sur un présent à vivre ici et maintenant ? Nous est-il plus judicieux d’orienter nos pensées sur nos projets et regarder toujours droit devant ?
En Bélier, les réponses sont assez claires : tout se passe dans le présent et, lorsqu’il s’agit d’avenir, dans le court terme. On sait son impatience et son intolérance à la frustration. Son désir est celui de l’instant et il exige des résultats immédiats.
Avec le dragon comme emblème symbolique, le natif est au centre des énergies ! Le rythme vital est donc rapide, et notre Bélier se veut toujours fonceur. Ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes... Car sans prendre le temps de souffler et par manque d’organisation, la disponibilité énergétique est sollicitée à l’excès. Votre corps la distribue alors un peu en dents-de-scie, avec des coups de pompe fréquents. Vous connaissez certainement ces temps d’enthousiasme, de dynamisme, d’action... suivis de grosses fatigues et de temps de déception. Comme dit le proverbe : L’âne est têtu parce qu’il ne veut pas avancer. Le Bélier est têtu parce qu’il ne veut pas s’arrêter.
Un fonctionnement basé sur l’indépendance et les défis
La notion de dépassement de soi fait partie de cet incroyable ADN du Bélier : ce guerrier déterminé, ce combattant courageux. Toujours dans l’action, toujours dans la propulsion vers l’avant, il n’est pas du genre à tergiverser et tourner en rond. Si quelquefois il échoue, la seule parade envisagée s’avère évidente : il recommence. Retenez que c’est l’âge martien qui, durant l’enfance, a fixé sa personnalité en le dotant du besoin d’être toujours le premier.
Embarquée dans ce signe de feu à polarité masculine, la femme Bélier affiche donc un caractère bien trempé, ne se laisse pas marcher sur les pieds et s’exprime par des avis bien tranchés. Elle est du genre hyperactive et se place toujours dans une logique de compétition : il ne s’agit pas nécessairement d’une compétition avec les autres, mais plutôt d’une compétition avec la vie, et fatalement, avec soi-même.
Il faut dire que le signe Bélier a le sang chaud : ardent, sûr de lui, affirmé, il est animé par un formidable élan d’optimisme et fonctionne à l’enthousiasme. Cependant, s’il est doué pour donner l’impulsion de départ, il peine à mener un projet à son terme, car il lui manque des qualités de persévérance.L’indépendance, l’individualité et l’autonomie sont des valeurs-phares pour un Bélier qui se considère comme fondamentalement libre, entier et insoumis. C’est plutôt lui le dominant, lui qui ordonne, lui qui ne fait pas de compromis. On lui reproche d’ailleurs de n’en faire qu’à sa tête et d’être colérique ! Oui, mais il est honnête, franc, non rancunier, et ne fait pas de coups par derrière.